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Le dessin animé japonais en France

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Le dessin animé japonais en France Empty Le dessin animé japonais en France

Message  Kaspa Ven 3 Oct - 12:58

Depuis quelques temps un intérêt pour l’animation en général et pour le dessin animé japonais en particulier est apparu en France et cette tendance se confirme, s’amplifie et se manifeste dans de nombreux autres pays.

Que se passe-t-il donc ? Serait-ce dû, comme l’affirment parfois les médias, à un retour en enfance dont certaines personnes seraient victimes ? Ce phénomène porte même un nom: adulescence. En substance, il s’agit de personnes adultes qui se comportent de la même façon que lors de leur adolescence.

D’un côté il y a ceux qui pensent que l’animation est réservée aux enfants. De l’autre, ceux qui favorisent le regain d’intérêt des adultes vers l’anime en organisant des soirées (Gloubi Boulga Night), en mettant en place des chaînes télévisées spécialisées (Manga), en faisant des expositions culturelles (Fondation Cartier pour L’Art Contemporain, Kawaï, Vacances d’été) ou en éditant la musique de séries animées nippones (compilations, reprises ou bandes originales) De toute façon, une œuvre peut être intéressante, même si elle s’adresse aux enfants.

Ce que je veux comprendre avec cette thèse - à travers l’étude de la création nippone de sa diffusion et de son accueil en France des 30 dernières années, - c’est si une reconnaissance culturelle de l’animation japonaise et, par extension, de tout ce qui touche au monde du manga est possible en France.

Le monde du manga laisse rarement indifférent. En France, quand on pose la question au quidam de la rue ou quand on lit un journal, il n’y a pas de juste mesure : ou on aime l’animation nippone et on la considère comme une culture à part entière ou une sous-culture qui s’assume ; ou on la déteste et on l’assimile à la niaiserie (voir le terme de japoniaiserie), en la prenant pour un pur produit marketing.

D’où la question : « le dessin animé japonais : Art populaire ou japoniaiserie ? »

Lorsqu’on s’intéresse à la japanimation, on doit se reférer :
- à la littérature (japonaise [Le Tombeau des Lucioles, Pompoko...] et étrangère [Tom Sawyer, Rémi sans Famille, Les Misérables, Heidi...])
- à l’Histoire (japonaise [Kenshin le Vagabond...] et étrangère [Lady Oscar, Rody Le Petit Cid...])
- la mythologie (japonaise [Le Voyage de Chihiro, Princesse Mononoke, Mon Voisin Totoro...] et étrangère [Ulysse 31, Saint Seiya,Arion, Les Mystérieuses Cités d’Or...])
- aux mœurs japonais actuels (Juliette je t’aime, Le Collège fou fou fou, Une vie nouvelle, Mes voisins les Yamadas...)
- à l’anticipation (Akira, Ghost in the shell...)
- à l’astronomie (Albator, Galaxy Express 999...)
- à la religion (Shurato, Kojirô !...)
- à la robotique (Goldorak, Robotech, Patlabor, Astro Boy, Neon Genesis Evangelion, Gundam Wings...)
- à l’héroïc fantasy (Chroniques de la Guerre de Lodoss, Legend of Basara, Visions d’Excaflowne...)
- aux jeux vidéos (Pokémon, Digimon, Street Fighter, Final Fantasy...)
- au sport (Olive et Tom, Jeanne et Serge, Théo et la batte de la victoire, Jeu Set et Match....)
- à l’érotisme (Ball Thor, La 51e Galaxie, Urotsukidoji...)
- aux arts martiaux (Ken le survivant, Judo Boy, Dragon Ball, Ramna ½, Tiger Mask...)
- à la musique (Goshu le Violoniste...)
- au policier (Détective Conan, Cat’s Eyes, Nicky Larson, Gunsmith Cats...)
- aux animaux (Bouba, Panda Kopanda, Peek la petite baleine blanche...)
- à la bande dessiné (les trois quarts des dessins animés japonais à la télévision et au cinéma sont des adaptations de manga)

Au Japon, près de 100 séries sortent chaque année à la télévision nippone et une vingtaine au cinéma. Tous les sujets y sont traités. Traiter du dessin animé japonais vu dans son ensemble avec la problèmatique “art populaire ou japoniaiserie” revient à se poser une question sans connaître un élément de réponse. Il faut trouver un angle d’attaque, le mien a été de m’intéresser au point de vu français. Comme il a été dit précédemment le dessin animé japonais, laisse rarement indifférent et il y a rarement de juste milieu. Pourquoi n’y a-t-il pas de juste milieu vu l’importance de l’offre ?

Les critiques du dessin animé japonais sont nombreuses et parfois justifiées, comme inversement les raisons qui poussent les passionnés à adorer l’animation nippone.

L’histoire de l’anime en France est faite de haut et de bas. Elle montre comment un type de culture étrangère s’installe et s’implante dans l’hexagone. On démontrera également que si le dessin animé japonais est arrivé en France et qu’il a prospéré, ce n’est pas du fait des producteurs japonais et mais des distributeurs français.
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