Les fans de la Japanimation en France

Il y a plusieurs types de passionnés : les “ disneyens ”, les “ averiens ”, les “ grimaldiens ”, les “ warneriens ”, les “ mangafiles ” ou “ Otaku ”…
Il n’y a pas un profil particulier pour l’amateur de l’image animée en France. Aujourd’hui des fans clubs se mettent en place comme Les Enfants du Soleil pour les Mystérieuses Cités d’Or ou le Septième Sens pour Les Chevaliers du Zodiaque.
La passion pour l’animation est-elle préjudiciable ? Est-ce une perte de temps ?
Des études démontrent que certains secteurs (notamment la publicité, l’infographisme et quelques domaines de la culture) privilégient ce phénomène qui stimule la créativité des employés. D’ailleurs au Japon, de grandes entreprises informatiques projettent des dessins animés à leurs employés le matin avant le début de la journée de travail .
En France les fans d’animations sont parfois considérés comme des gentils benêts, mais ce jugement est en train d’évoluer. Le découpage rassurant des âges – enfance, adolescence, maturité, vieillesse – qui une fois servait de repère à nos sociétés a volé en éclats . Les passionnés adultes sont de plus en plus nombreux. Ces derniers se regroupent dans des soirées comme Gloubi Boulga Night où l’on projette des animes pendant toute une nuit. On les voit aussi dans des expositions et salons spécialisés où ils se déguisent en Goldorak, Chevalier d’Or, Albator, Sangoku, Tao ou Sailor Moon. Les non avertis qui vont dans ce genre d’exposition pourraient se croire dans une secte ou une foire avec ses codes, ses rites et ses coutumes. Si l’ensemble ressemble beaucoup à la foire (et s’en est une en quelque sorte avec ces stands de ventes qui se côtoient avec des stands de concours graphiques) cela reste bon enfant.