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Lady Oscar d'Osamu DEZAKI, Tadao NAGAHAMA, Yasuo YAMAYOSHI et Akinori NAGAOKA

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Lady Oscar d'Osamu DEZAKI, Tadao NAGAHAMA, Yasuo YAMAYOSHI et Akinori NAGAOKA Empty Lady Oscar d'Osamu DEZAKI, Tadao NAGAHAMA, Yasuo YAMAYOSHI et Akinori NAGAOKA

Message  Kaspa Lun 29 Sep - 15:40

Le titre original de Lady Oscar est Versailles no Bara (ヴェルサイのバラ), c’est à dire la Rose de Versailles. C’est à l’origine un manga de Riyoko IKEDA de 1972 qui raconte les aventures d’une militaire proche de MARIE-ANTOINETTE. Bien qu’imaginaire la « petite histoire » se calque sur la « Grande Histoire » qui narre les années qui ont précédés la Révolution Française. La bande dessinée est publiée chez Shueisha (守衛社), l’une des plus importantes maisons d’édition en la matière. Elle est considérée alors comme un Shônen (少年), c’est à dire une bande dessinée destinée aux filles . La grande surprise ne vient pas de son succès presque immédiat auprès du public féminin, mais son extension auprès des garçons, qui apprecient tout particulièrement ce ton à la fois drôle, triste, dur et mouvementé.
Bien avant une adaptation animée, c’est Jacques DEMY qui est appelé pour en faire un film « live », ce qu’il fait en 1978, le titre sera Lady Oscar. Le film n’est pas très bon, mais il prouve qu’en France, il y avait déjà peu avant Goldorak des gens qui se sont intéressés au manga japonais. En plus du film de Jacques DEMY, il existe également une comédie musicale inédite en France.
Peu après ce long métrage avec de vrais acteurs, la TMS décide de l’adapter en anime. Elle fait appelle pour cela à de jeunes réalisateurs, scénaristes, animateurs et chara designers qui cherchent à se faire connaître dans le milieu. Parmi eux retenons le duo Shingo ARAKI / Mishi IMENO qui ont un style bien à eux. Ils aiment faire des personnages androgynes aux yeux profonds et aux cheveux ondoyant et sans fin. De plus, ils traitent leur personnages à la manière de l’Art Nouveau, mais aussi de Gustav KLIMT. Ils sont donc parfaits pour traiter un chara design où il est question d’une femme qui se prend « presque » pour un homme et où l’action se déroule en France.
Le décor de Tadao KUBOTA et Ken KAWAI était la chose la plus difficile à mettre en place, puisque dans le manga original on jouait plus sur les gros plans que sur les décors. Ils ont donc dû pour cela faire un petit détour par Paris pour pouvoir faire des croquis du château de Versailles, ainsi que de Paris. Ils n’ont pas cherché le réalisme absolu, mais ils ont simplement voulu donner l’impression que l’on se trouvait dans la cour du roi. Ils ont beaucoup travaillé les arrêts sur image.
Ils ont mis également en valeur une texture chromatique qui rappelle parfois les tableaux de Jean Honoré FRAGONARD, François BOUCHER et de Jean-Antoine WATTEAU, notamment en ce qui concerne les scènes se déroulant dans les forêts, mais aussi pour les passages « amoureux ». Dans une des scènes, on voit un couple entrer dans une chambre. L’homme ferme la porte avant d’embrasser sa belle demoiselle, comme dans le Verrou (Jean-Honoré FRAGONARD, 1777). Dans une scène de chasse Oscar se retrouve dans une prairie avec un lac proche de celui du Pèlerinage à l’île de Cythère (Jean-Antoine WATTEAU, 1717). Dans une autre scène Oscar se déshabille près d’un étang . Cette scène renvoie presque directement au tableau Diane au Bain (François BOUCHER, 1742). Les références aux tableaux du 18ème siècle sont très nombreuses, notamment au niveau du décor. Parmi les artistes qui on inspiré les décorateurs ajoutons également Jean Siméon CHARDIN pour les rares scènes de cuisine. La présence d’un chat montant sur un plateau et tombant sur un tas de poissons près à être cuisinés renvoie à La Raie (1728). On voit l’intérêt qu’ont eu les décorateurs pour faire revivre cette époque en s’inspirant de ce que voyaient les artistes contemporains (ou précédent de peu) à MARIE-ANTOINETTE.
Les artistes se sont éloignés du 18ème siècle pour trouver leur inspiration auprès des pré-impressionnistes (Dans la plupart des scènes de pic-nic de la série, on sait inconsciemment que la référence au Déjeuner sur l’herbe [Edouard MANET, 1864]), mais aussi des impressionnistes eux-mêmes. Certaines représentations de parc sont très proche dans leur luminosité, mais aussi dans leur touche pictural aux tableaux de Claude MONET dont les Nymphéas (1916-1919) ont sans aucun doute été copiés et recopiés par les animateurs.
Pour les scènes de combats ce sont les films livres comme le Capitan (André HUNEBELLE, 1960) ou Fanfan la Tulipe (CHRISTIAN-JAQUE, 1952) qui ont sans doute inspiré les décorateurs puisqu’on voit que certains arrière plan sont presque copiés à l’identique.
Cette référence se retrouve également dans la réalisation d’Osamu DEZAKI . La scène de l’attaque de la diligence par exemple ; c’est la même que celle que l’on retrouve dans Fanfan la Tulipe. Mais ce n’est pas la seule référence au cinéma classique de cape et d’épée. On peut citer également Le Bossu (André HUNEBELLE, 1960), mais aussi Si Versailles m’était conté (Sacha GUITRY, 1954) et La Tulipe Noir (CHRISTIAN-JAQUE, 1964) . A l’époque les animateurs japonais se « gavaient » de films français dont ils appreciaient beaucoup la réalisation, mais aussi la mise en image et les mouvements de caméra.
Le scénario respecte la bande dessinée originale, sauf que l’humour, bien que toujours présent, laisse sa place à une dramaturgie plus importante. On insiste sur les moment important de la vie d’Oscar, rendant moins importante la vie de MARIE-ANTOINETTE. LOUIS XVI qui a son importance dans le manga, est mis de côté dans l’anime, on ne le voit plus que sporadiquement.
Dans la bande dessinée il était question du destin tragique d’un trio de personnages (Marie-Antoinette [マリ・エントアネト], Oscar François de Jarjaye [オスカル・フランソア・デ・ジャルジェ] et Hans Christian de Fersen [ヘンス・クリスチアン・デ・フェルセン]) qui se croisent. Dans l’anime, on centre sur Oscar, qui est le seul du trio original à n’avoir jamais existé. Est-ce pour cela qu’il est vêtu à la mode napoléonienne ? Pour nous faire savoir qu’il est à part ? D’après Riyoko IKEDA, l’auteur du manga original, il s’agit d’une volonté purement esthétique. Nous dirons plutôt que ce costume à la qualité d’être moulant et donc de mettre en valeur les contours féminins du personnage et paradoxalement à ce jeu de miroir, on oublie à la longue qu’il est féminin et on le prend vraiment pour un homme. Ce sentiment est augmenté dans la version animé, puisque les chara designers, on féminisé son compagnon, André. Ainsi le personnage André a les pomettes roses et un regard sensible.


Dernière édition par Kaspa le Mer 8 Oct - 1:09, édité 1 fois
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Message  Kaspa Lun 29 Sep - 15:42

De quoi parle exactement Lady Oscar ? Nous sommes au 18ème siècle, Dans un château près de Versailles, naît une fille. Son père qui désirait tant avoir un garçon, le nomme Oscar. Une fois grand, Oscar devient militaire. Elle se voit confier la garde de la Dauphine de France, Marie-Antoinette. Elle sera auprès d’elle depuis son arrivée en France jusqu’à son couronnement, mais aussi un peu au-delà. Au cour d’une retraite dans la campagne française, il s’aperçoit que le pays va très mal. Elle sent que quelque chose de grave va se passer. Elle décide de quitter la Garde Royale, pour s’occuper d’une troupe plus modeste. Elle apprendra à se faire aimer par ces militaires modestes. La Révolution Française s’approche et chacun doit choisir son camps. Oscar va choisir celui des insurgés et meurt aux portes de La Bastille, le 14 juillet 1789. La série ne s’arrête pas là, puisqu’un dernier épisode va nous raconter la fin de Marie-Antoinette et de quelques autres personnages clefs de la série.
Il y a 40 épisodes divisés en deux parties : Oscar à la cour et Oscar auprès des militaires français. La première partie est sur une pente ascendante et montre les côtés positifs de la vie de Oscar et la deuxième partie est une chute vertigineuse vers une fin tragique. Voici les épisodes de la série , pour information :

1. Le destin d'une rose
2. Danse, papillon d'Autriche
3. Marie-Antoinette contre Madame Du Barry
4. Rose, vin et complot
5. Noblesse derrière les larmes
6. Robes de soie et haillons
7. Qui est l'auteur de la lettre ?
8. Oscar dans mon cœur
9. Lever et coucher de soleil
10. Jeanne le joli démon
11. Fersen retourne dans le Nord
12. Oscar le matin du duel
13. Réponds ! Vent d'Arras
14. Le secret de l'ange
15. Une comtesse au casino
16. Qui es-tu maman ?
17. Un moment de chance
18. Soudain comme Icare
19. Au revoir ma sœur
20. L'adieu de Fersen à Rondeau
21. L'éclosion des roses noires
22. Le collier au sinistre éclat
23. Sois fort et astucieux
24. Adieu printemps de la vie
25. Un menuet d'amour
26. Je veux rencontrer le chevalier noir
27. Même si je perds la vue
28. André citron vert
29. Une poupée qui lui marche sur les pieds
30. Tu es la lumière, je suis l'ombre
31. La floraison des lilas dans les casernes
32. Prélude à la tempête
33. Une cloche sonne au crépuscule
34. Serment sur court
35. Oscar va quitter ses jupons
36. Le mot de passe est au-revoir
37. Vœux pieux
38. Aux portes du destin
39. Ne t'en vas pas !
40. Au revoir cher Oscar !
Les titres français sont assez fidèles aux originaux japonais. Nous pouvons les étudier comme tels sans trop nous tromper. On voit à travers ce titres une volonté d’attirer le spectateur vers un monde divisé entre fleur bleu, action, drame et humour. Ce que nous avons fait observer précédement ce retrouve dans la façon dont sont interpretés les titre. La première partie est plutôt joyeuse (avec des mots comme : « rose », « vin », « joli », « ange », « chance »…) et la seconde tend vers la tristesse et la destinée (avec des mots comme : « adieu », « tempête », « destin », « au revoir », « quitter », « noir », « crépuscule »…). Le titre d’épisode est très important dans une série animée, car elle pousse le spectateur à s’imaginer par avance ce qui va se passer. Il prépare sa conscience aux joies ou aux drames dont il va être le témoin.
Le graphisme peut-il aider à servir une histoire ? Le graphisme est prépondérant dans un dessin animé. Dans un film ou une série live, un bon jeu d’acteur et un bon scénario, peuvent parfois faire oublier une mauvaise façon de filmer. Dans le dessin animé un mauvais « dessin », peut détruire un mauvais scénario. Une mauvaise histoire, peut être sauvé par un beau décor.
Avec Lady Oscar nous sommes en présence d’une série animée avec beaucoup d’épisodes, qui à l’origine devaient être faits à la chaîne. Les animateurs avaient le devoir d’aller vite. Mais peut-on faire vite et bien ? Que doit-on sacrifier pour que le dessin animé soit réussi ? Nous avions parlé de décor fixe. Filmer en gros plan une image arrêtée, puis élargir le plan pour donner une impression de mouvement est assez facile à faire et peut s’avérer être spectaculaire quand il est fait à bon escient. Il y en a un peu trop dans Lady Oscar. Certains sont moins réussis que d’autres et sont en trop. De plus pour gagner du temps, on met à la place d’une image originale, celles du manga originale colorisée pour la circonstance. D’autres ont le mérite de nous rendre conscient de ce qui se passe et de nous pousser à voir la suite. Ce genre d’image est toujours précéder d’un « Oh ! » ou « Ah ! » de circonstance, ainsi que d’une musique stridente. Un éclair presque hors champs apparaît et l’image se fige. Et ce n’est pas toujours pour une mauvaise nouvelle, les bonnes aussi ont le droit à leur arrêt sur image et ce ne sont pas des éclair qui apparaissent, mais des bulles de savon ! Les « rares » présences des bulles de savon sont « presque » incompréhensibles pour un public européen. Ils renvoient aux bains japonais, lieux symboles de bien être.
Les allusions aux Japon et aux Japonais ne s’arrêtent pas aux bulles de savon. La façon dont parfois Oscar tient son sabre est très de la façon dont les bushôs tiennent leur sakana, au dessus de la tête. En fait c’est rare de voir Oscar faire cela dans la série, mais ça arrive et il est fort probable que les japonais comprennent tout de suite l’allusion.
Il y a également des clins d’œil à des monuments de la littérature mondiale. Ainsi Lewis CARROLL n’est jamais loin, lorsque le personnage parle à travers un miroir. A ce moment là, celui semble être un « autre » et cet « autre » ne peut parler que par l’intermédiaire de son reflet. Surtout si celui-ci est célèbre et qu’il a vraiment existé. Ce n’est pas MARIE-ANTOINETTE qui a dit cela, mais son reflet, sa représentation.
Parmi les personnages célèbres LOUIS XVI a un rôle très secondaire. Il est parfois vu comme le « comique » de service qui ne sait pas trop pourquoi il est roi. On le voit dans son atelier avec ses serrures, mais aussi à Versailles dans un milieu dont il ne se sent pas bien. L’auteur a, semble-t-il voulu insister sur le fait que ce roi n’a, paraît-il, jamais voulu être roi.
Malgré les quelques exemples graphiques rappelant le Japon, on reste assez fidèles à l’histoire de France. Il y a quelques anachronismes, nous l’avons vu, mais il y a aussi des oublis. On parle beaucoup de Maximilien de ROBESPIERRE, mais on oublie Georges Jacques DANTON. Pourquoi un tel oubli ? Est-ce volontaire ? Il serait étonnant de la part de l’auteur, qui a été assez bien informer, de l’oublier. Seulement voilà, le caractère de ROBESPIERRE, lui a sans doute semblé plus romanesque que DANTON, et pour le servir, elle a préféré le mettre en avant, quitte a laisser de côté les autres acteurs importants de la Révolution Française. Il est par contre utile de rappeler que certains personnages fantaisistes de la série ne sont pas sans rappeler des homologues réels. Bernard Châtelet (ベルナルド・シャテレ) ne serait-il pas en fait Camille DESMOULIN ? L’auteur s’en défend en disant, en disant que Camille DEMOULIN n’a jamais été un Cavalier Noir…
Il y a une petite déception par rapport à l’anime, c’est l’omission d’un passage cocasse du manga. Vers la fin Oscar croise un jeune homme à l’air déterminé. Elle commente en disant que ce garçon ira très loin. On apprend un peu plus loin qu’il s’agit de BONAPARTE…
Revenons sur le personnage Robespierre, même s’il n’est pas tout le temps là, il a un rôle assez important, c’est lui qui fait réfléchir Oscar sur sa condition. Il n’est pas le personnage qu’on imagine souvent… Il est positif, il est le moteur d’un nouveau monde, celui de la modernité. Les scénaristes (ainsi que l’auteur du manga original) ont gommé sa part sombre. C’est SAINT JUSTE qui en tant que personnage, devient son ombre négative. Il est traité comme si c’était un véritable terroriste sans foi ni raison. Si ROBESPIERRE est le moteur de la Révolution Française, il en est la ruine. C’est un véritable « méchant » dans Lady Oscar.
Il y a des « méchants » dans Lady Oscar, ce sont soit des êtres qui cherchent à tenter des personnages faibles, afin d’en profiter (Madame de Polignac [ポリニアクさん]) ; soit des être jaloux de la réussite de l’autre (Jeanne de Valois de La Motte [ジャン・デ・ヴァロア・デ・ァ・モッツ]) ; soit des fortunés qui, par peur de perdre leur fortune, font tout pour la garder (Madame du Barry [バッリさん]). Tous ces personnages ce croisent, mais ne s’allient pas. Ils ont tous des raisons différentes de s’opposer à Oscar et à Marie-Antoinette. Et comme presque toujours dans l’animation japonaise, ils sont rarement fondamentalement mauvais. En plus, comme ce sont des personnages historiques, les auteurs ne pouvaient pas trop les changer. Ils ont dû garder le fait qu’ils sont humains avant tout, meême une fois dessinés et animés dans un monde coloré et paradoxalement très moderne.
Les combats à l’épée sont très proches de ce qu’on voit dans Goldorak. Les éclats sont faits comme s’il y avait des coups de laser qui étaient portés. Les coups de feu sont exagérément violents et sont loin d’être crédibles. On reste dans un dessin animé japonais et la modernité a aussi ses droits dans l’Histoire.
Marie-Antoinette ne ressemble pas beaucoup au personnage historique, même si les animateurs se sont acharnés à rendre crédible les robes. Le travail des robes est fouillés. Ils ont surtout joué sur l’ondulation d’un tel vêtement en reprenant les représentations picturales de Elisabeth-Louise VIGEE-LEBRUN où le travail des robes et évident. D’ailleurs, la robe la plus portée par la Marie-Antoinette de la série, est celle qu’on voit dans le portrait fait en 1783.
Retenons également le fait que la plupart des personnages « réels » sont éloignés de leurs originaux dans le graphisme de la figure, mais s’en rapprochent dans la représentation du vestimentaire, mais aussi dans la façon dont ils évoluent. Cette description des personnages est inspirée du livre de Stegan ZWEIG intitulé Marie-Antoinette. C’est d’ailleurs ce livre qui a inspiré Riyoko IKEDA pour La Rose de Versailles. Le narrateur quand il introduit certains épisodes reprend justement certains passages de ce livre.
Pour finir, faisons un point sur le générique original qui voit le personnage nu pris par les épines de rose. Les animateurs ont voulu insisté sur la destiné tragique du personnage tiraillé entre un devoir d’homme et sa condition de femme. L’épée qu’elle n’arrive pas à prendre serait peut-être le symbole de cet impossibilité. L’image joue sur le double registre : épée arme noble par excellence et rose douce mais piquante. Le personnage est nu. L’érotisme souvent absent de la série est ici magnifiée dans ce savant mélange entre violence et sexe. De plus qu’une rose blanche présentée en gros plan se teint rapidement en rouge. Le générique est réussi dans le sens où il est plus symbolique que représentatif et que mis en dehors de la série elle-même, elle pourrait avoir une vie propre comme clip ou court métrage animé.
Cette entrée en matière de la série animée est allèchante et pousse le spectateur à voir la suite. On est d’emblée conquis. La suite tient-elle ses promesses ? Si on désire de l’érotisme, on risque d’être déçus, si on veut une histoire compliquée par contre on risque d’être comblés.
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